Avant l'achat de votre véhicule, il est obligatoire de souscrire une assurance automobile, au moins avec une formule au tiers. Lors de la souscription, il vous sera demandé de choisir entre un paiement annuel de la prime ou un paiement fractionné : mensuel, trimestriel, voire semestriel.
Si vous choisissez le paiement annuel, la cotisation ne sera à payer qu'une fois par an (par exemple : 600 € le 31 décembre). Si vous choisissez le paiement mensuel, les versements seront effectués chaque mois (par exemple : 50 € par mois). La décision dépend donc de vos moyens financiers et de la gestion de votre budget dédié à l'assurance.
Dans tous les cas, il est important de savoir qu'un contrat d'assurance auto est souscrit pour une période annuelle. Seuls des contrats temporaires spécifiques permettent de bénéficier d'une échéance raccourcie.
Le fractionnement du paiement proposé par l'assureur s'assimile donc à un geste commercial, permettant de lisser le financement de l'assurance et d'en faciliter son paiement. L'assurée devra au final payer l'intégralité de la prime annuelle, d'autant plus que la loi Hamon ne lui permet pas de résilier son contrat durant la première année de cotisation.
Si l'assurée choisit d'arrêter le versement mensuel en cours d'année, sans avoir résilié son contrat, elle se retrouvera en situation de non-paiement. L'assureur pourra donc lancer la procédure de suspension des garanties, puis de résiliation du contrat. Mais il ne s'arrêtera en général pas à cette étape et entamera une procédure de recouvrement de la prime restante impayée, augmentée des frais de recouvrement.
Bon à savoir : le fractionnement de la prime d'assurance peut parfois entraîner un surcout pour l'assurée. En effet, certaines sociétés d'assurance estiment que cet avantage génère des frais plus importants, qu'elles répercutent sur le montant de la prime. La différence n'est généralement que de quelques euros, mais qui peuvent faire la différence sur des montants de cotisation importants.